L'Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC), qui vient d'épingler les voleurs de trois Picasso, est mobilisé par le récent casse au musée des Beaux-Arts de Nice. Et par des centaines d'affaires chaque année.
Disparues depuis cinq mois, Maya, Jacqueline et Marie-Thérèse viennent d'être retrouvées par la police. Il ne s'agit pas de l'heureux dénouement d'un kidnapping, mais du dernier coup de maître à l'actif des «flics de l'art». Les trois demoiselles sont en effet les sujets de deux toiles et d'un dessin signés Picasso, subtilisés en février au domicile parisien d'une des petites-filles du maître. Le 8 août dernier, les policiers de l'Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC) ont récupéré les oeuvres et appréhendé les auteurs du vol (voir encadré). Les limiers de l'OCBC ont à peine le temps de savourer leur succès qu'ils sont déjà mobilisés par un autre fric-frac spectaculaire. Dimanche 5 août, quatre hommes masqués et armés ont braqué le musée des Beaux-Arts de Nice. En quelques minutes et en plein jour, ils ont fait main basse sur quatre tableaux : deux Bruegel, un Sisley et un Monet. Ces deux dernières toiles semblent décidément fasciner les monte-en-l'air puisqu'elles avaient déjà été volées en 1998, avant d'être retrouvées une semaine plus tard. Fait rarissime, à l'époque, c'est le conservateur du musée, Jean Fornéris, qui avait mis en scène le vol avec deux complices. En juin 2002, il a écopé de cinq ans de prison dont dix-huit mois ferme.
Lire la suite (extrait du Figaro) : http://www.lefigaro.fr/magazine/20070817.MAG000000318_la_chasse_aux_tresors_des_flics_de_l_art.html
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